Le Parti communiste chinois (PCC) s'est engagé mardi à établir un système pour sanctionner et prévenir la corruption sur fond d'une situation "dure et complexe".
L'ensemble du Parti doit maintenir son unité autour du Comité central, tant dans l'esprit que dans les actions, suivre le jugement de la direction centrale concernant la situation et se préparer à un combat contre la corruption, indique un communiqué officiel publié à la suite d'une réunion organisée mardi par le Bureau politique du Comité central du PCC.
"Endiguer la propagation de la corruption doit devenir une tâche et un but majeurs pour tout le Parti", souligne le communiqué.
Durant la réunion, la priorité a été donnée à la lutte contre les "tigres" et les "mouches" dans les campagnes anti-corruption et aux enquêtes sur les infractions commises par les cadres du Parti.
Pour le PCC, la construction d'un système anti-corruption est une "tâche politique majeure". Sur le plan social, elle constitue une responsabilité commune, indique le communiqué.
Le Parti doit appliquer une discipline rigoureuse à l'égard de ses membres et sanctionner plus sévèrement les cadres corrompus, suggère le communiqué.
En vue de prévenir la corruption, le Parti doit commencer par endiguer le bureaucratisme, le formalisme, l'hédonisme et les dépenses excessives et par améliorer le style de travail des cadres.
Le communiqué s'engage également à réformer le système d'inspection disciplinaire du PCC, à innover le mécanisme anti-corruption et à améliorer la supervision et le système d'inspection à tous les niveaux, afin de décourager les cadres tentés par la corruption.
En outre, le communiqué note que les inspecteurs de la discipline, les organes de la supervision et les membres de ces derniers doivent faire preuve de rectitude et d'honnêteté et se montrer sans reproche afin de servir le peuple.