La coalition des groupes armés de la province du Sud-Kivu dénommée Raïa Mukombozi a exigé l' implication d'urgence des Nations unies par Mary Robinson, envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, pour qu'un véritable dialogue et des véritables négociations aient lieu entre les véritables acteurs de la crise congolaise.
"Ce conformément à l'esprit des différentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la République démocratique Congo (RDC) ainsi que l'accord international de paix pour la région des Grands Lacs que Mary Robinson va s'impliquer dans ces concertations nationales", a indiqué la coalition dans une lettre adressée à l'envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs.
D'après ce document, ces concertations nationales ne visent ni la paix au Congo ni la cohésion nationale, parce que les militaires et groupes armés réellement actifs au lieu de les inviter comme ce sont eux qui combattent le gouvernement, ce sont des groupes armés soit non actifs, soit manipulés par le gouvernement qui participent à ces assises.
"Pour la coalition Raïa Mukombozi est qu'au lieu d'organiser un vrai dialogue avec les vrais acteurs tant politiques que militaires, le gouvernement du président Kabila est entrain d'organiser une mascarade et faute des vraies solutions aux problèmes", poursuivit le même document.
La coalition a estimé que l'absence des protagonistes au plan politique notamment par l'absence de deux principaux challengers du président Kabila aux élections de novembre 2011, élections fraudées massivement; raison pour laquelle, la légitimité des institutions qui en ont été issues est remise en cause.
Les concertations convoquées par le président de la République dans l'objectif de trouver la cohésion nationale ont été boycottées par une grande partie de l'opposition congolaise.