Les imams ont profité de la célébration de l'Aïd-el-kébir ce mardi, pour exhorter les Guinéens à cultiver la paix et l'unité nationale, dans leurs sermons, a-t-on constaté sur place.
Les Guinéens sont condamnés à vivre ensemble, étant les populations d'un même pays. "Tous les hommes étant égaux", selon un principe universel reconnu par l'islam, religion monothéiste, les citoyens doivent donc se résoudre à s'accepter et à se tolérer dans leur vie de tous les jours, ont-ils laissé entendre.
Ils ont aussi appelés les cadres de l'administration à adopter des comportements vertueux, dans leurs fonctions. L'éthique devant prévaloir dans le rôle qu'ils sont amenés à jouer au service de la nation.
Ces prêches tiennent compte en effet de la situation du moment marquée par une crise postélectorale, avec des politiques qui ont du mal à s'entendre sur les résultats sortis des urnes, lors du scrutin législatif du 28 septembre dernier.
Dans un pays où les populations sont à majorité de confession musulmane, les chefs religieux font partie des leaders d'opinion, et leurs paroles sont supposées avoir de l'effet sur leurs fidèles. Raison pour laquelle, à des occasions comme ces grandes fêtes musulmanes, leurs sermons sont généralement axés sur le vécu au quotidien.
Et à l'occasion de cette fête de Tabaski, ils ont insisté sur la nécessité pour les Guinéens de s'entendre autour d'un idéal commun, qui est celui de bâtir une nation prospère, loin de tout soubresaut politique.