L'ex-rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a exprimé son indignation à la suite des arrestations arbitraires, suivies de la détention illégale de ses cadres qui rentrent au pays au bénéficie de la loi d'amnistie votée au Parlement et promulguée par le chef de l'Etat, selon un communiqué parvenu jeudi à Xinhua.
Selon ce communiqué, des cadres du M23 qui rentrent au pays ont été mis aux arrêts par les services des renseignements du pays, respectivement au mois de février et plus récemment le 15 mars à Goma, pour avoir appartenu au M23, pendant que les faits dont ils sont accusés sont considérés comme n'ayant jamais existés au terme de la loi d'amnistie en vigueur.
"Nous exigeons la libération immédiate et sans condition des nos cadres arrêtés à Kinshasa et à Goma ainsi tous les détenus sur la liste remise au gouvernement en fonction des engagements pris à Nairobi", a déclaré le M23 dans ce communiqué, ajoutant que "ces détenus doivent être remis au Comité internationale de la Croix rouge (CICR).
Ce mouvement dénonce par ailleurs les manoeuvres frauduleuses autour des dossiers judiciaires de prisonniers membres du M23 qui, dit-il, devaient être immédiatement libérés en fonction de liste présentée au gouvernement conformément aux engagements du 12 décembre 2013 à Nairobi.