La Belgique condamne le coup de force au Burkina Faso

Les ministres belges des Affaires étrangères, Didier Reynders, et de la Coopération au développement, Alexander De Croo, condamnent "avec la plus grande fermeté" le coup de force tenté au Burkina Faso, selon un communiqué publié jeudi par les ministères.

"Ces évènements menacent la transition démocratique au Burkina Faso, qui avait nourri beaucoup d'espoir, et la voie vers les élections du 11 octobre prochain", peut-on lire dans le communiqué.

Didier Reynders et Alexander De Croo appellent à toutes les parties burkinabées à remettre ce pays dans les chemins de la légalité, en commençant par la libération "immédiate" du président Michel Kafando, du Premier ministre Isaac Zida et des autres ministres détenus.

Les chefs de la diplomatie belge invitent l'Union Africaine, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et les Nations Unies à rester saisis de cette situation et à prendre les mesures nécessaires pour restaurer la légalité.

Depuis mai 2015, le Burkina Faso est un nouveau pays "partenaire" pour la coopération gouvernementale belge, indique le communiqué. Dans le cadre de la préparation de la coopération entre les deux pays, un séminaire d'experts s'est tenu la semaine passée à Bruxelles.