Dernière mise à jour à 09h17 le 21/09
Le président français François Hollande a quitté le Maroc dimanche, au terme d'une visite de travail de deux jours dans ce pays.
Au cours de sa visite de travail et d'amitié, le président français a eu, samedi des entretiens officiels avec le roi Mohammed VI. Ces entretiens en tête-à-tête, élargis à d'autres hauts responsables marocains et français, ont porté sur la volonté et l'ambition renouvelées des deux pays de renforcer le partenariat d'exception qui lie le Maroc et la France.
Les deux chefs d'Etat ont ensuite présidé la cérémonie de signature d'une Déclaration conjointe relative à la coopération franco-marocaine en matière de formation d'imams au sein de l'institut Mohammed VI.
Lors de son séjour au Maroc, le président français a exprimé son souhait de voir les deux pays entrer dans "une nouvelle phase de partenariat". La relation entre la France et le Maroc sera mise en avant lors de la conférence sur le climat (COP21) qui se tiendra en décembre prochain à Paris et la COP22, qui se déroulera à Marrakech en 2016, a-t-il dit.
Les deux chefs d'Etat ont également visité le complexe portuaire Tanger-Med, une plate-forme valorisant la vocation du Maroc en tant que pôle d'échanges entre l'Europe et l'Afrique, la Méditerranée et l'Atlantique.
Ils ont aussi procédé à l'inauguration de l'atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse. Réalisé pour un investissement global de 640 millions de dirhams (1 dollar vaut 9,5 dirhams), le nouveau Centre de maintenance assurera, dans un premier temps, le remontage des éléments de trains à grande vitesse en provenance des usines ALSTOM de La Rochelle (France). Il se chargera, dans un deuxième temps, notamment lors de la phase d'exploitation, des opérations de contrôle et de réparation des Rames à Grande Vitesse.
Le président français a également rencontré, au palais des hôtes à Tanger, le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, le président de la Chambre des représentants (1ère chambre du Parlement marocain), Rachid Talbi Alami, et le président de la Chambre des conseillers (2ème chambre du Parlement marocain) Mohamed Cheikh Biadillah.