Dernière mise à jour à 14h24 le 10/10
L'élection présidentielle guinéenne, prévue ce dimanche, sera surveillée par 10.000 observateurs issus de 51 organismes, a-t-on appris vendredi auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
C'est la société civile guinéenne qui va fournir l'essentiel de ces observateurs, avec près de 8.000 personnes.
Parmi les observateurs figurent 250 venus de l'étranger, dont 72 observateurs de la Mission d'Observation électorale de l'Union européenne (UE), déjà présents en Guinée. L'Union Africaine aussi a promis de déployer une cinquantaine d'observateurs.
Une fois sur place, ces observateurs suivent une formation destinée à les familiariser au processus électoral guinéen. Leurs tâches de façon générale, portera "la fin de la campagne électorale, les opérations de vote le jour du scrutin, le dépouillement et la remontée des résultats vers les Commissions Administratives de Centralisation de Votes".
Vendredi, le président guinéen Alpha Condé a déclaré que la présidentielle aura bel et bien lieu à la date indiquée par la CENI, soit le le 11 octobre, et que la CENI est "techniquement prête".
Il a appelé les populations à ne pas répondre aux provocations, au cas cela arrivait à se produire.
Ce discours tranche avec celui des sept autres candidats qui réclament le report du scrutin du fait, selon eux, des anomalies sont constatées dans le fichier électoral et la distribution des cartes électorales.
De son côté, le porte-parole de la CENI, Me Amadou Salif Kébé, a indiqué jeudi que l'état des préparatifs du scrutin du 11 octobre est largement satisfaisant.
"Nous avons la maîtrise parfaite des paramètres qui entrent en ligne de compte en ce qui concerne le scrutin. A ce jour, nous n'avons aucun problème sérieux qui nous fait dire que nous ne pouvons pas tenir l'élection le jour indiqué", a-t-il affirmé.