Dernière mise à jour à 08h39 le 26/11
L'agence de notation internationale Moody's Investors Service a maintenu la note de Baa1 pour les obligations d'État émis par la Trésorerie publique.
Dans son relevé sur la notation de Maurice publié mercredi 25 novembre, l'agence ajoute que la note devrait être maintenue à l'avenir car les perspectives économiques de l'île touristique de l'océan Indien restent stables.
Les notes Moody's indiquent aux investisseurs les possibilités de non-remboursement d'une dette d'un gouvernement ou d'une société. Elles portent sur les bons émis par le ministère des Finances. Les notes de Moody's sont basées d'une part sur le fait que les analystes de l'agence américaine de notation trouvent que l'économie mauricienne a fait preuve de résilience élevée et citent une croissance robuste, soutenue par la diversification économique et le gouvernement.
D'autre part, Moody's met également l'accent sur la solidité fiscale du pays avec toutefois un ratio dette/produit intérieur brut élevé de 56 % mais qui ne devrait pas se détériorer sur les deux ou trois prochaines années au vu de la gestion du déficit budgétaire.
Dans ces analyses, Moody's observe que la croissance moyenne de l'économie mauricienne est restée autour de 3,6 % durant ces cinq dernières années et repose sur plusieurs secteurs d'activité avec le tourisme et les services financiers contribuant pour chacun environ 10 % au PIB. Selon l'agence américaine, le niveau de richesse du pays mesuré en termes de PIB par tête d'habitant en fonction de la parité du pouvoir d'achat est passé de 14 539 US$ en 2009 à 18 689 US$ en 2014.
Moody's relève aussi que la gouvernance économique et l'environnement des affaires sont satisfaisants à Maurice comme le démontre le dernier rapport de Ease of Doing Business où le pays occupe la 32e place sur 189 au classement mondial soir le meilleur au niveau africain. Néanmoins, l'agence internationale est d'avis que Port-Louis devra intensifier les investissements, améliorer la compétitivité des produits locaux et préserver l'attrait et la stabilité du secteur financier dans son ensemble.