Dernière mise à jour à 13h29 le 20/11
Un employé ajuste des panneaux solaires dans l'usine d'énergie solaire de Gabardan à Losse, (sud-ouest de la France). [Photo/Agences] |
Le groupe de la China General Nuclear Power (CGN), le plus important fournisseur de l'industrie nucléaire du pays, a fait part de ses plans pour devenir le plus grand distributeur dans le domaine de l'énergie solaire en France.
La CGN va faire son entrée dans le secteur de l'énergie solaire à travers sa filiale française CGN Energy Europe, et coopérer avec la société française d'énergie solaire Inovia Concept Developpement (ICD) pour construire plusieurs générateurs d'énergie solaire à travers l'hexagone au cours des prochaines années.
Le côté français sera en charge de la construction et l'entretien des installations, selon Johnny Schlomacher, directeur général de la ICD. La société chinoise aurait remporté l'appel d'offre, malgré la concurrence d'une entreprise allemande.
"La coopération a une signification importante pour les entreprises chinoises et est également une étape importante pour le partenariat de l'énergie renouvelable franco-chinois", a déclaré Lu Wei, directeur général de la China General Nuclear Europe Energy (CGNEE).
"Cela permettra de construire dans les prochaines années des centrales qui auront une puissance plus 500 mégawatts d'énergie solaire et de créer plus de 3000 emplois directs et indirects en France", a-t-il souligné.
Lu a expliqué qu'au cours des 30 dernières années, son entreprise avait établi des liens étroits avec des entreprises françaises sur le plan de la coopération énergétique, et des centrales nucléaires en particulier.
"Notre objectif est de développer à la fois les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire, et ainsi participer activement à la concurrence internationale", a-t-il noté. Ajoutant que le groupe CGN était un pionnier et un bel exemple pour les sociétés chinoises d'Etat en concurrence sur le marché français. Ayant notamment collaboré avec plusieurs entreprises françaises pour développer le marché de tiers, comme en Afrique.
En 2014, son unité française avait signé un accord pour une participation de 80% dans trois parcs éoliens en Angleterre (est du pays) détenue par la société de services publics Electricité de France SA, pouvant générer 72 mw de puissance.
Plus tôt cette année, au mois de février, la société a remporté la candidature pour le projet d'énergie éolienne onshore de Fujin en France et réalisé un transfert de capitaux propres avec Eolfi, nouvelle entreprise française indépendante, spécialiste de l'énergie éolienne.