Dernière mise à jour à 15h23 le 24/02
Un homme a été arrêté pour avoir envoyé des courriers électroniques affirmant que les jours du président Jacob Zuma étaient en danger, a rapporté mardi la police.
Selon les accusations, Ernest Nkosi, 26 ans, aurait envoyé ces messages au porte-parole du ministre de la Police, au porte-parole du gouvernement provincial de Gauteng, au commissaire divisionnaire du renseignement criminel ainsi qu'à l'entreprise de vente de voitures BMW Afrique du Sud.
Il a prétendu qu'il existait un complot visant à assassiner M. Zuma, a rapporté le sergent Hangwani Mulaudzi de l'unité spéciale de lutte contre la criminalité baptisée "Hawks".
Dans ses messages électroniques, M. Nkosi affirmait qu'il y avait une voiture dont le siège était empoisonné à l'intention de M. Zuma.
Le suspect a également affirmé que les membres de l'Unité de protection VIP de la police sud-africaine, les membres des Hawks, ainsi que certain ministre et des parlementaires ont été impliqués dans le complot visant à tuer Zuma.
"Comme si cela ne suffisait pas, l'homme a continué à envoyer des SMS menaçants à des personnalités, y compris des fonctionnaires de haut niveau de divers ministères, dont le chef du renseignement de la Défense", a déclaré Mulaudzi.
Les Hawks ont pris les menaces très au sérieux et une enquête a été lancée. M. Nkosi a été arrêté à l'intérieur d'une bibliothèque à Sharpeville, Pretoria.
Ce dernier a comparu devant la Cour du magistrat de Pretoria lundi et a été renvoyé à un psychiatre de l'Hôpital Weskoppies à Pretoria.