Dernière mise à jour à 15h23 le 24/02
Un nouveau rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), publié mardi, indique que les routes maritimes d'Asie du Sud-Est ont été trois fois plus mortelles pour les réfugiés et demandeurs d'asile que la mer Méditerranée en 2015, soulignant l'urgence d'une plus grande coopération entre les Etats concernés pour les opérations de sauvetage.
Intitulé "Mouvements maritimes mixtes en Asie du Sud-Est", ce rapport fournit des données chiffrées et tendances concernant les traversées de réfugiés, demandeurs d'asile et migrants dans l'océan Indien l'an dernier.
Selon l'étude, 33.600 réfugiés et migrants de diverses nationalités se sont aventurés sur des bateaux de passeurs dans la région l'an dernier, dont environ 32.600 dans la baie du Bengale et la mer d'Andaman, 700 à travers le détroit de Malacca et plus de 200 qui ont été interceptés en direction de l'Australie.
La majeure partie des 32.600 passagers dans le golfe du Bengale et la mer d'Andaman était des Rohingyas et Bangladeshis, indique le rapport, qui ajoute en outre qu'au total, le nombre de départs dans le golfe du Bengale en 2015 était à peine supérieur à la moitié du nombre de départ de l'année précédente.
Par ailleurs, le taux de décès des passagers en 2015 a été trois fois plus élevé qu'en mer Méditerranée, souligne le rapport, précisant qu'environ 370 personnes seraient mortes dans le golfe du Bengale et la mer d'Andaman, non pas par noyade, mais suite aux mauvais traitements des passeurs, qui ont abusé et tué des passagers en toute impunité.
En 2015, les gouvernements de la région ont fait part de leur intention de relever ce défi régional au travers d'un certain nombre de réunions de haut niveau, note le rapport, soulignant toutefois le besoin urgent pour les Etats concernés de prendre des mesures concrètes afin de coordonner les procédures de sauvetage en mer, mettre à disposition des lieux de débarquement des passagers en toute sécurité et accueillir ces derniers de manière appropriée.
"Les personnes qui ont fui leurs domiciles et ne peuvent pas rentrer en raison d'une absence de protection doivent se voir accorder un refuge temporaire, ainsi qu'avoir accès à des droits et services de base, le temps que des solutions à long terme soient envisagées", a déclaré la porte-parole du HCR Andreas Needham lors d'un point de presse à Genève.
Afin de minimiser les décès en mer, le rapport de l'agence prône la mise en œuvre de voies migratoires sûres et légales, telles que les migrations de travail et les programmes de regroupement familial, notamment pour les Rohingyas déjà présents dans les pays d'accueil.
"La réunions interministérielle qui aura lieu à Bali le mois prochain sera l'occasion opportune de faire des progrès sur ces questions", a dit Mme Needham.
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