Dernière mise à jour à 08h33 le 19/05
Le Congo a lancé mardi la connexion des ménages, petites et moyennes entreprises et autres usagers à la fibre optique afin de leur permettre de disposer des services téléphoniques de qualité, d'une connexion Internet à haut débit, ainsi que d'autres services liés aux technologies de l'information et de la communication (TIC).
Cette connexion qui s'est faite à partir du nœud optique de Congo Telecom, opérateur historique des télécommunications en république du Congo, a été lancé par le ministre congolais des postes et télécommunications, Léon Juste Ibombot, à Brazzaville, en marge de la célébration de la journée internationale des télécommunications et de la société de l'information.
"Aujourd'hui, il y a pour les congolais, une occasion extraordinaire de pouvoir surfer, communiquer mais aussi pour les jeunes de créer des emplois, des start up, parce qu'avec la connexion haut débit, on peut faire beaucoup de choses", a déclaré le ministre Ibombo.
Pour lui, la connexion des ménages et des usagers au haut débit va contribuer à la compétitivité du secteur privé congolais à sa croissance socioéconomique ainsi qu'à son émergence.
Cette connexion a été rendu possible grâce au déploiement depuis plusieurs années sur l'ensemble du territoire national, d'infrastructures de télécommunications très haut débit, à travers le projet de couverture nationale en télécommunications (PCN), un projet de modernisation du réseau national de télécommunication, réalisé par la société chinoise Huawei.
D'un coût d'environ 100 millions de dollars, la première phase du projet concerne les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo sur la construction des boucles optiques métropolitaines.
La deuxième phase qui consiste à connecter les chefs-lieux de régions au réseau national de fibre optique, a été évaluée à 73 millions de dollars, alors que la troisième phase, estimée à 36 millions de dollars, vise à connecter les chefs-lieux de districts et les grands villages.
Le Congo est connecté aux autoroutes de l'information depuis le 11 mai 2012 à travers la station terminale implantée à Matombi (département du Kouilou) dans le cadre du projet du câble sous-marin de la côte ouest d'Afrique, en anglais West Africa Cable System (WACS).