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Sénégal : un dialogue national sur les problèmes économiques et sociaux

Xinhua | 30.05.2016 08h44

Le président sénégalais Macky Sall a lancé samedi un dialogue national sur les problèmes économiques et sociaux avec la participation de plusieurs partis politiques, des syndicats, de la société civile, du patronat, et des autorités religieuses et coutumières.

Plus d'une cinquantaine d'orateurs ont décliné leurs propositions et attentes du dialogue qui a pour but de parvenir à un consensus sur la mise en œuvre des réformes constitutionnelles adoptées lors du référendum du 20 mars.

Ils ont insisté entre autres sur les questions relatives à la sécurité, au financement des partis politiques et au code électoral.

Le président sénégalais a émis à cette occasion le souhait d'arriver à un consensus national sur l'école sénégalaise et le secteur de la santé (perturbés de grèves récurrentes) afin d'aboutir à "un pacte de stabilité social" et une paix sociale.

Il a lancé un appel au secteur privé national, pour "construire ensemble de nouvelles efficacités économiques qui vont renforcer l'implication des entreprises dans le développement économique et dans la création d'emplois pour résorber le chômage".

Le chef de l'Etat sénégalais a indiqué par ailleurs que sur le plan sécuritaire, le Sénégal doit s'ajuster pour se donner les moyens de lutter avec plus d'efficacité contre le terrorisme.

"Il va sans dire que notre pays a besoin d'un consensus le plus large possible pour assurer la prise en charge prioritaire de la sécurité de nos concitoyens", a-t-il souligné.

Le député El Hadj Diouf, leader du Parti des travailleurs du peuple (PTP, majorité), a demandé la "grâce présidentielle" en faveur de Karim Wade, fils de l'ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012), condamné pour enrichissement illicite.

Lui emboîtant le pas, le coordinateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, ancien parti au pouvoir), Omar Sarr, a également demandé la libération de Karim Wade et s'est plaint du "harcèlement" des membres de son parti.

Il a en outre invité les autres partis de l'opposition qui ont boycotté ces dicussions, dont Rewmi de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck et Bock Guis-Guis de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Pape Diop, à rejoindre la table du dialogue.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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