Dernière mise à jour à 11h27 le 26/06
Le gouvernement sud-africain a annoncé vendredi avoir réalisé des progrès importants dans la stabilisation et l'élimination des actes de criminalité à Pretoria (Tshwane) intra et extra muros.
Alors que la situation s'est calmée dans la majeure partie de Tshwane, Mabopane et Soshanguve restent des points chauds, a affirmé le porte-parole du gouvernement Siphiwe Dlamini.
Pretoria et ses environs ont été frappés ces derniers jours par de violentes manifestations déclenchées par la décision du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) de nommer l'ancien ministre Thoko Didiza candidat au poste de maire de Pretoria en remplacement de l'actuel maire Kgosientso Ramokgopa aux élections locales, prévues le 3 août.
Les manifestants sont mécontents de Didiza et préfèrent Ramokgopa. Mais l'ANC ne voulait pas changer de candidat.
Le gouvernement a appris avec une grande tristesse que deux autres personnes avaient perdu la vie depuis l'éclatement des violences à Pretoria, ce qui porte le nombre total de décès à cinq, a précisé M. Dlamini.
"Nous tenons à exprimer nos sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu leurs membres", a-t-il affirmé.
Une enquête a été ouverte par la police sur les circonstances de leur mort, a ajouté M. Dlamini.
La police a arrêté 150 suspects dans le cadre de divers crimes tels que violence publique, cambriolage, vol, possession d'armes à feu non licenciés et possession de biens soupçonnés d'être volés, selon M. Dlamini.
Il a noté que le pays possédait des processus démocratiques disponibles pour exprimer toute forme d'insatisfaction par les communautés ou par toute personne.
"Nous voulons rassurer le public que les organismes d'application de la loi ne se reposeront pas jusqu'à ce que la paix et le calme soit rétabli dans la ville", a assuré M. Dlamini.
Selon lui, le gouvernement a également pris note des rapports des enfants ayant participé aux activités illégales et a souhaité rappeler l'obligation des parents de veiller à ce que leurs enfants soient protégés et gardés en lieu sûr.
Le gouvernement exhorte le public à rejeter les fausses informations qui circulaient à travers des textos ou des médias sociaux tout en assurant qu'il continuerait à informer la nation par voies officielles des dernières évolutions de la situation, a souligné M. Dlamini.