Dernière mise à jour à 11h28 le 26/06
Le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy a affirmé que la Chine est en passe de devenir un maillon important des investissements directs étrantgers (IDE) au Maroc.
Le ministre a indiqué que les IDE chinois au Maroc se sont accrus de 195% entre 2011 et 2015 et sur la seule période 2013-2014, ils ont été multipliés par 5, a affirmé le ministre dans une interview publiée dans le dernier numéro de l'hebdomadaire marocain Finances News.
En 2015, ces IDE chinois ont progressé de 94% passant de 203 à 393 millions de dirhams, a affirmé le ministre, et de poursuivre qu'en l'espace de 2 ans, la Chine a pu gagner 15 places au niveau du classement des pays investissant au Maroc, en passant de la 32ème position en 2013 à la 17ème en 2015.
Cette croissance exponentielle et continue des IDE chinois s'est traduite par des implantations structurantes dans divers secteurs, dont le textile-habillement, la métallurgie et les énergies renouvelables, a expliqué M. Elalamy, faisant observer que cette tendance va aller crescendo.
Par ailleurs, le ministre a souligné que le Royaume se positionne de plus en plus comme un centre de production et d'exportation de plus en plus compétitif. "Nos portes sont ouvertes à tout investissement qui profite à la Chine et crée de la valeur et des emplois au Maroc", a-t-il dit, faisant savoir qu'un travail structuré est mené depuis le lancement du Plan d'Accélération Industrielle, ayant permis d'identifier les secteurs potentiellement aptes à l'accueil d'IDE chinois.
En faisant état de certains atouts qui intéressent la Chine dont des écosystèmes sectoriels performants, un dispositif incitatif novateur, ou encore une compétitivité logistique, le ministre marocain a souligné que l'objectif de son département est d'attirer le plein potentiel d'investissement et de faire du Maroc un acteur actif de la nouvelle dynamique de délocalisation en Chine.
"Les instances internationales parlent de 85 millions d'emplois qui quittent la Chine pour trouver de nouvelles plates-formes compétitives. Le Maroc se positionne bien", s'est-il réjoui.