Dernière mise à jour à 09h06 le 12/07
Au terme de leur réunion lundi à Nairobi, les ministres des Affaires étrangères de la région de l'Afrique de l'Est ont demandé la révision du mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), notamment la création d'une brigade d'intervention, afin de mettre un terme à la recrudescence des combats à Juba.
Le conseil ministériel de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), composée de sept membres, a tenu une réunion d'urgence à Nairobi afin de discuter de la recrudescence des combats au Soudan du Sud.
Les ministres des Affaires étrangères de Djibouti, de l'Éthiopie, du Kenya, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Somalie et de l'Ouganda, se sont réunis dès le premier jour ouvrable officiel depuis le début des affrontements à Juba.
Les ministres ont appelé les autorités du Soudan du Sud à immédiatement rouvrir l'aéroport international de Juba et à placer l'aéroport sous la protection de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS).
Les ministres ont également élaboré une demande en sept points, notamment une révision du mandat de la MINUSS visant à la transformer en brigade d'intervention.
Lundi, de nouveaux affrontements ont éclaté dans la capitale du Soudan, du Sud, Juba, deux jours après la fusillade qui a coûté la vie à cinq soldats.
Les ministres ont demandé à l'ONU d'augmenter le nombre de soldats de la MINUSS recrutés dans la région afin de sécuriser Juba.
Ils ont exhorté le président Salva Kiir et le premier vice-président Reik Machar à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux combats.
Ils ont également souligné qu'il était indispensable que les deux dirigeants assurent le commandement et le contrôle de leurs forces armées respectives et qu'ils fassent continuellement passer à la population des messages d'apaisement et de réconciliation.