Dernière mise à jour à 09h05 le 18/08
Le Ghana a lancé une campagne pour renforcer le contrôle des armes et enrayer leur prolifération à l'approche des élections générales du 7 décembre.
Cette campagne d'amnistie des armes adoptée pour une durée d'un mois par le ministère de l'Intérieur en collaboration avec la Commission sur les armes légères a pour objectif d'offrir à toute personne désirant régulariser sa détention d'une arme légère une possibilité de faire enregistrer volontairement son arme sans avoir à craindre de sanctions.
Le ministre de l'Intérieur, Prosper Bani, a déclaré lors d'une conférence de presse mardi qu'au-delà de cette période d'amnistie de 32 jours, débutant le 22 août, toute personne trouvée en possession d'une arme illicite devrait subir pleinement les sanctions prévues par la loi.
Au Ghana, la détention d'armes sans une licence de police est illicite, et les contrevenants encourent une peine de dix années de prison au minimum.
On estime à 2,3 millions le nombre d'armes aux mains de civils au Ghana, dont 1,2 million d'armes enregistrées seulement.
Avec une population de 27 millions de Ghanéens, cela signifie que le nombre d'armes illicites par habitant est de 1/25.