Dernière mise à jour à 14h11 le 22/08
Le gouvernement allemand a indiqué mercredi qu'il ne ferait pas obstacle au rachat de la société allemande de robotique KUKA par le frabricant d'électroménager chinois Midea, car l'accord ne menace pas la sécurité de l'Allemagne.
"A la suite d'un examen minutieux de l'acquisition de la majorité des parts de KUKA par Midea, le ministère allemand des Affaires économiques et de l'Energie a décidé de ne pas ouvrir d'enquête formelle au titre des lois allemandes sur le commerce extérieur et les paiements", a indiqué le ministère dans un communiqué envoyé par message électronique.
"D'après l'examen, rien n'indique que l'achat de KUKA par cette société chinoise porterait atteinte à l'ordre public ou à la sécurité de la République fédérale d'Allemagne", a-t-il ajouté.
Midea a annoncé le 16 juin dernier sa proposition d'achat de 115 euros (129,8 dollars) par action, avec une prime de près de 60%. Le 8 août, le groupe a indiqué qu'il détenait 94,55% des parts de KUKA, contre 13,5% seulement avant l'annonce de cette offre.
Afin d'apaiser les craintes, Midea a promis de maintenir l'indépendance de KUKA, de ne pas chercher à conclure un accord de domination et de ne pas radier la société. Le groupe ne délocalisera pas le siège de l'entreprise et ne réduira pas les emplois.
Fondée en 1898, KUKA est l'une des plus grandes entreprises de robotique au monde. Son siège se situe à Augsburg et la société compte 12.000 employés. En 2015, son chiffre d'activités a atteint près de 3 milliards d'euros.