Dernière mise à jour à 14h15 le 09/07
Au moins dix personnes ont été tuées et un nombre inconnu d'autres blessées dans une attaque lancée par des militants soupçonnés d'Al-Shabaab contre un village kenyan dans la région côtière de Lamu samedi matin.
Un officier supérieur de police à Lamu a déclaré que les militants sont descendus dans la région de Jima / Poromoko dans le comté de Lamu et ont attaqué des civils vers 04h30.
"Ce matin, Al-Shabaab a massacré huit à dix personnes dans leurs maisons dans la région de Jima à Pandanguo. Ils ont visé uniquement des hommes qui proviennent de certaines communautés", a déclaré l'agent, notant que les militants avancent vers la direction de Bargon.
Il a précisé qu'une dizaine de militants armés d'Al-Shabaab d'origine somalienne ont rassemblé des non-locaux et les ont abattus avec des couteaux.
Nombre de victimes ne sont pas de la région, et le bilan des victimes devrait encore s'alourdir, selon la police, qui a annoncé qu'une équipe de sécurité a été envoyée sur les lieux pour obtenir plus d'informations sur l'attaque.
Le commandant de la police régionale, Akello Odhiambo, a confirmé l'attaque dans le village de Jima, disant que les assaillants ont tiré des coups de feu et ont pillé les villageois.
"Nous avons envoyé des renforts de sécurité sur les lieux pour poursuivre les attaillants", a déclaré M. Odhiambo sans confirmer le nombre de victimes.
Le président kenya Uhuru Kenyatta, lors d'une conférence télévisée à Nairobi, a mentionné samedi l'incident, mais il a indiqué que plus de détails seraient fournis plus tard.
"Nous avons eu un incident malheureux ce matin que nous évaluons... Je souhaite assurer aux Kenyans et à tous nos amis de bonne foi que le Kenya est en sécurité et je souhaite saisir cette occasion pour dire à ceux qui souhaitent voir une situation déstabilisée au Kenya, un Kenya instable, que nous sommes forts et nous sommes prêts", a déclaré M. Kenyatta.
D'autres sources de sécurité sur le terrain ont déclaré qu'au moins dix corps ont été récupérés, tous des hommes et décapités. Les habitants ont déclaré que les militants avaient fouillé des maisons à la recherche de nourriture.
Le village se trouve à deux kilomètres de Pandaguo où les militants terroristes avaient attaqué la semaine dernière et tué trois policiers.