Dernière mise à jour à 14h46 le 29/07
La 9ème édition du Forum sur la gouvernance de l'Internet en Afrique de l'Ouest, visant à identifier les actions concrètes qui doivent être prises pour lutter efficacement contre les menaces cybernétiques dans l'espace communautaire ouest-africaine, s'est ouvert jeudi à Cotonou.
Axé sur le thème : "La sécurité numérique pour le développement socio-économique et la paix", ce forum de Cotonou, aboutira à la création d'un cadre propice et convivial permettant aux experts réunis de mener des réflexions visant à élaborer des plans d'actions pour faire de l'Afrique de l'ouest une région de référence dans le domaine de l'Internet.
De même, a-t-on indiqué, ces réflexions permettront également de sensibiliser les Etats de l'Afrique de l'Ouest à prendre des dispositions législatives afin de faire d'Internet un outil officiel de communication à l'intérieur entre les Etats de la sous-région et permettre aux citoyens d'avoir accès aux services publics d'une façon plus aisée.
S'exprimant à l'ouverture de ce Forum, le Commissaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), chargé des Télécommunications et des Technologies de l'Information, Isaias Barreto da Rosa, a indiqué que la vision de la CEDEAO est de créer une Afrique de l'Ouest intégrée avec la libre circulation des personnes, des biens et des services.
"Pour réaliser cette vision, les TIC jouent un rôle capital. En fait, nous sommes convaincus que les TIC sont la locomotive du processus d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Elles sont indispensables à notre vision 2020 de passage de la CEDEAO des Etas à une CEDEAO de peuples pour plus d'actions envers nos citoyens", a-t-il souligné.
Il a estimé que les TIC ne peuvent pas être la locomotive de ce processus d'intégration régionale sans un cyber environnement sécurisé dans l'espace communautaire.
"Il n'y aura pas de marché numérique unique en Afrique de l'Ouest sans un cyber espace sécurisé dans la sous-région. Par conséquent, nous devons veiller à ce que, en s'attaquant au fléau de la cybercriminalité, nous favorisons également la cyber sécurité en Afrique de l'Ouest", a-t-il indiqué.
Il a affirmé que la menace de la cybercriminalité demeure omniprésente dans la sous-région ouest-africaine.
"Les statistiques indiquent que les Etats membres de la CEDEAO, comme le Nigeria, ont perdu en 2016, environ 550 millions de dollars et le Ghana, 50 millions de dollars, tandis que la Côte d'Ivoire a perdu 6 millions de dollars en 2015. Jusqu'à présent, plus de 13 millions d'internautes nigérians ont été victimes de cybercriminels et, d'ici 2021, les coûts des dommages causés par la cybercriminalité avoisineront 6.000 milliards de dollars au niveau mondialé, a-t-il déploré.
Il a mentionné avec amertume que l'utilisation d'Internet pour le développement socio-économique est encore entravée dans la sous-région ouest-africaine en raison des défis tels que le manque d'investissements et d'initiatives nécessaires pour créer un cyber espace plus sécurisé et pour favoriser des prix plus abordables et améliorer la qualité des services.
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