Dernière mise à jour à 09h07 le 12/09
L'exercice militaire conjoint égypto-américain "Bright Star" (Etoile brillante) a début dimanche sur une base militaire d'Egypte, a annoncé dans un communiqué un porte-parole de l'armée égyptienne.
Ces manœuvres, qui dureront dix jours, se termineront le 20 septembre. Elles comprendront des opérations terrestres, aériennes et navales, a déclaré dans ce communiqué Tamer al-Refaay, porte-parole de l'armée.
En marge des exercices, un symposium de recherche sera également organisé pour échanger des vues sur les questions stratégiques internationales, ainsi que sur la stratégie globale de l'Egypte contre le terrorisme, a ajouté M. al-Refaay.
Lancé en 1981, cet exercice conjoint biennal avait été suspendu en 2009, suite à l'éviction des anciens présidents égyptiens Hosni Moubarak et Mohamed Morsi, ainsi qu'en raison du mécontentement de l'ancien président américain Barack Obama vis-à-vis du nouveau leadership égyptien.
Le successeur de M. Obama, le président Donald Trump, avait promis de reprendre ces exercices. M. Trump et le président égyptien al-Sissi ont échangé à plusieurs reprises des messages de louanges, et se sont engagés à davantage de coopération et à un meilleur partenariat.
"L'exercice Bright Star reflète la profondeur de la coopération stratégique qui existe entre les forces armées égyptiennes et américaines", a affirmé le porte-parole de l'armée égyptienne.
La reprise de Bright Star intervient une semaine après que la Maison Blanche a annoncé qu'elle allait suspendre le versement d'une aide de 300 millions de dollars américains à l'Egypte, en raison de préoccupations liées aux droits de l'Homme.
L'Egypte reçoit chaque année 1,5 milliard de dollars américains d'aide militaire et économique, depuis qu'elle a signé en 1979 un accord de paix avec Israël parrainé par les Etats-Unis.
Au mois d'avril, les marines égyptienne et américaine ont organisé en mer Rouge un exercice conjoint intitulé "Eagle Salute 2017" (Salut de l'aigle 2017), auquel l'Italie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Koweït et le Pakistan ont assisté en tant qu'observateurs.