Dernière mise à jour à 08h47 le 26/09
Le ministère burkinabè de la Défense a invité lundi les populations à plus de collaboration dans la lutte contre le terrorisme, après l'attaque d'un poste de sécurité d'un camp de réfugiés maliens dans le nord du pays.
Le ministère de la Défense "invite les populations des localités concernées à plus de collaboration avec les forces de défense et de sécurité et à dénoncer tout mouvement ou individu suspect pour faire échec à ces forces obscurantistes", peut-on lire lundi dans un communiqué de l'armée.
Le poste de sécurité du camp des réfugiés de Mentao, dans le nord du Burkina Faso, a été attaqué et saccagé, dans la nuit de vendredi à samedi, par des individus non encore identifié et lendemain, au moins deux militaires burkinabè ont été blessés dans la même localité, lorsque leur véhicule de patrouille a sauté sur un engin explosif artisanal.
"Suite à l'attaque lâche perpétrée le 23 septembre sur une patrouille du groupement des forces anti-terroristes, en partance pour Mentao, le ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants s'est rendu le dimanche 24 septembre au chevet des blessés", souligne le communiqué.
Le texte précise que sur un total de 7 blessés, 5 sont légers et l'état des deux autres nécessite des examens complémentaires et que tous les blessés sont suivis médicalement.
Le nord du Burkina Faso est régulièrement la cible d'attaque terroriste contre l'armée et les populations civiles.
C'est dans le Sahel burkinabè à la frontière avec le Mali et le Niger que s'est retranché un djihadiste burkinabè du nom de Malam Ibrahim Dicko qui a déjà revendiqué plusieurs attaques contre les positions de l'armée et contre les villageois.
En août dernier, des terroristes ont ouvert le feu dans un restaurant turc à Ouagadougou, où ils ont tué 19 personnes et blessé une vingtaine d'autres, avant d'être abattus par les forces de défense et de sécurité burkinabè. Depuis, cette attaque qui a été commise par deux jeunes armés de kalachnikov n'a pas encore été revendiquée.