Dernière mise à jour à 08h47 le 26/09
Le Centre africain pour la politique énergétique (ACEP) a rapporté lundi que le litige frontalier entre le Ghana et la Côte d'Ivoire était un signal d'alerte rappelant aux pays africains la nécessité de définir de manière exacte les frontières, souvent héritées de l'ère coloniale, et de les documenter dans des accords sur les frontières signés, pour éviter les litiges potentiels.
Dans un communiqué publié par son directeur exécutif Benjamin Boakye, le cabinet de réflexion sur l'énergie, basé à Accra, a indiqué que la clarté de la délimitation des frontières offrait une certitude et permettait de renforcer l'attraction d'investissements.
Le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) a rejeté samedi dernier les affirmations de la Côte d'Ivoire sur une atteinte du Ghana à sa souveraineté territoriale dans le cadre de son exploration pétrolière dans une zone contestée.
Le tribunal basé à Hambourg a prescrit de nouvelles coordonnées pour la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays d'Afrique de l'Ouest.
Considérant les ressources découvertes des deux côtés de la frontière, il est possible que des gisements chevauchant la frontière entre les deux pays soient découverts à l'avenir, ce qui pourrait imposer un développement et une exploitation en commun de ces ressources, A estimé l'ACEP.
"L'accord conjoint des deux parties pour être liées par la décision de l'ITLOS, qui est très louable, est une étape dans la bonne direction pour une coexistence pacifique entre le Ghana et la Côte d'Ivoire, une étape nécessaire pour d'éventuels partenariats à venir dans le secteur d'amont des hydrocarbures", indique ce communiqué.
De son côté, le gouvernement ghanéen a été invité à assurer la délimitation de sa frontière avec le Togo voisin pour éviter de nouveaux contentieux.
L'ex-procureure générale Marietta Brew Appiah-Oppong, qui faisait partie de la représentation ghanéenne à ce procès historique en Allemagne samedi dernier, a indiqué qu'une résolution définitive sur la frontière avec le Togo pourrait épargner au Ghana une nouvelle expérience similaire aux quatre années de procédures qu'il a connues dans son différend avec la Côte d'Ivoire.
Le Nouveau parti patriotique (NPP), parti au pouvoir, a également appelé le gouvernement à prendre des mesures préventives pour protéger la frontière maritime du Ghana avec le Togo et éviter un litige territorial entre les deux pays à l'avenir.
Par Alex Osei-Boateng
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