Dernière mise à jour à 11h14 le 25/11
L'aviation égyptienne a annoncé vendredi soir avoir bombardé des repaires de terroristes accusés d'être impliqués dans le sanglant attentat commis quelques heures plus tôt contre une mosquée dans le Sinaï et qui a fait au moins 235 morts et plus de 100 blessés.
Elle a précisé dans un communiqué avoir détruit des véhicules et des repaires contenant des armes et des munitions appartenant aux "extrémistes".
Ce raid est survenu après que des assaillants ont attaqué à la mi-journée la mosquée du village de Bir el-Abed dans le Nord-Sinaï, menant la première opération de ce genre contre une mosquée dans l'histoire moderne du pays.
Les attentats se sont multipliés en Egypte depuis que l'armée a chassé du pouvoir le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013 après des manifestations de rue contre son règne d'un an et le mouvement des Frères musulmans, aujourd'hui interdit.
Depuis, l'essentiel des attaques ont visé la région du Sinaï et tué des centaines de policiers et de militaires, avant de s'étendre dans d'autres provinces, frappant notamment des églises de la minorité copte.
Les regards sont tournés vers la branche locale de l'Etat islamique (EI), qui a revendiqué l'essentiel des attentats à la bombe et des assassinats ces dernières années et dont les combattants sont soumis à des coups de boutoir en Syrie et en Irak.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promis dans un discours télévisé vendredi soir que cet attentat "ne fera qu'accroître notre force, notre résolution et notre unité dans notre combat contre le terrorisme". "Nous allons réagir férocement à ce groupe minoritaire d'extrémistes et de terroristes".
M. Sissi a reçu des appels de condoléances de nombreux dirigeants du monde entier après cet attentat meurtrier qui lui ont fait part de leur soutien dans la lutte contre le terrorisme.