L'Egypte souligne l'importance d'atteindre un accord équitable sur la construction d'un grand barrage en Éthiopie

Le ministre égyptien de l'Irrigation, Mohamed Abdelatti, a souligné lundi l'importance de parvenir à un accord équitable sur le barrage de la Grande Renaissance (GERD) de l'Ethiopie, a rapporté l'agence de presse officielle MENA.

L'Egypte ne sera partie à aucun accord qui ne préserve pas ses droits et intérêts en matière d'eau, a indiqué M. Abdelatti aux législateurs.

Il a souligné que les discussions se concentraient actuellement sur l'accord de déclaration de principes signé il y a deux ans.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, se rendra en Ethiopie cette semaine, alors que son homologue soudanais effectuera une visite en Egypte la semaine prochaine dans le cadre des négociations visant à conclure un accord concernant le barrage éthiopien, a-t-il annoncé.

L'Egypte s'inquiète de sa part annuelle de 55,5 milliards de mètres cubes d'eau en provenance du Nil dans le contexte de la construction rapide du GERD.

Les relations entre l'Egypte et l'Ethiopie ont connu des hauts et des bas depuis que ce dernier a débuté le projet du barrage en avril 2011.

Lorsque le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a pris ses fonctions en 2014, il a dit comprendre l'aspiration de l'Éthiopie au développement par le biais du GERD qui produirait environ 6.000 mégawatts d'électricité pour ce pays.

En mars 2015, les dirigeants égyptien, éthiopien et soudanais ont signé un accord de coopération initial sur les principes du partage de l'eau du Nil et de la construction du GERD, qui sera le plus grand barrage afrcain après l'achèvement.