Dernière mise à jour à 08h48 le 05/01
Quelque 170 réfugiés soudanais du camp de Pladama-Ouaka dans la ville centrafricaine de Bambari (centre) ont décidé de rester en dépit des imposants moyens mis par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à la disposition de ceux ayant délibérément choisi de rentrer dans leur pays d'origine, a appris Xinhua jeudi des sources proches du dossier.
Kamis Abdelaziz Mahamat, réfugié, a émis des doutes sur la situation sécuritaire dans la ville soudanaise de Daffaq, au sud du Darfour. Il s'attend, lui et les membres de sa famille qui sont restés en République centrafricaine (RCA) à ce que ses pairs qui sont rentrés lui fassent parvenir un message rassurant.
Mariam Abakar Issa, quant à elle, a insisté sur la scolarisation de ses enfants, devant affronter d'ici peu le baccalauréat.
Abdalah Souleymane Tidjani, lui, a évoqué des raisons économiques pour justifier son séjour à Bambari. Après avoir amassé des bénéfices, tant dans les champs que dans le commerce, M. Tidjani a monté une petite unité de production d'huile d'arachide et de poudre de céréales, offrant ainsi du travail à ses compatriotes et aux villageois des alentours du camp.
"Je ne rentrerai dans mon pays qu'après avoir vendu toutes mes machines", a-t-il promis.
De l'avis de la représentation locale du HCR, les réfugiés soudanais qui ont volontairement choisi l'intégration locale à Bambari vont continuer d'être accompagnés jusqu'à leur autonomisation. Arrivés au top de cette autonomisation, ils pourront s'établir dans la localité de leur choix, pas forcément dans le camp de Pladama-Ouaka et continuer leur vie à leur guise.
A la fin de l'opération de rapatriement volontaire lancé le 12 décembre dernier et qui a pris fin le 1er janvier, 1463 personnes, majoritairement des enfants et des femmes, ont été évacuées à bord d'un avion spécialement affrété qui faisait deux rotations par jour.
Chaque réfugié qui prenait l'avion recevait un appui financier de 150 dollars pour les adultes et 50 dollars pour les jeunes, appui censé leur permettre de s'établir dans leur pays d'origine.
Il y a dix ans, près de 1.800 réfugiés soudanais ont été transférés de la ville centrafricaine de Sam Ouandja (extrême nord-est) vers le camp de Bambari. Ils vivaient, selon les cas, de l'agriculture, de l'élevage et du commerce. Par la suite, quelques-uns sont retournés dans leur pays d'origine de leur propre chef.
La présence des réfugiés soudanais à Bambari a obligé le HCR et ses partenaires à leur fournir des services scolaires, sanitaires et même l'eau potable.
La départ du grand nombre des réfugiés a sensiblement réduit le train de vie dans le camp, visiblement désertique par endroit, et provoqué des émois chez les villageois, qui disposaient d'un marché juste à côté.
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