Dernière mise à jour à 09h42 le 09/04
Des concertations sont engagées depuis bientôt un mois au sein des partis de l'opposition politique radicale en Mauritanie pour trouver la meilleure stratégie pour aller à l'élection présidentielle prévue en 2019.
Le Rassemblement des Forces démocratiques (RFD) et le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), regroupant une dizaine de partis politiques en plus de syndicats et de personnalités indépendantes, entendent rompre avec la logique du boycott comme par le passé.
La question pour les partis est plutôt de savoir s'il faut aller à la présidentielle en ordre dispersé ou en présentant une candidature unique. Cette question constitue la principale difficulté que doivent trancher les différentes composantes de l'opposition dont les positions demeurent difficilement conciliables.
Du côté des islamistes modérés du parti "Tawassoul", actuellement représentés au parlement, la participation à toute échéance électorale a toujours été un choix stratégique.
Les autres partis d'opposition radicale peu ou pas représentés au parlement ont, par le passé, penché en faveur du boycott "actif" de toutes élections depuis 2008. Une position qui était à l'origine de la crise politique que connait le pays depuis une décennie.
Mais, cette fois, comme le pense Mohamed Ould Mouloud, président en exercice du FNDU, "l'enjeu est important, car il s'agit d'unir toutes les synergies pour empêcher que les militaires ou leur candidat puissent revenir au pouvoir".
Le chef de l'Etat actuel, Mohamed Ould Abdel Aziz, dont le second et dernier mandat doit expirer en 2019, ne sera pas candidat à sa propre succession, comme il l'a annoncé lui-même à plusieurs reprises et comme le stipule la constitution.
Cependant, selon Ould Mouloud, le parti au pouvoir du président (UPR, Union pour la République) mène une campagne d'adhésion avec un processus de collecte de pièces d'identité. "Le parti au pouvoir fait clairement usage de corruption et de manipulation des pièces d'identité et exploite les ressources et fonctionnaires de l'Etat dans sa campagne. Et cela n'est pas un signe positif quant à un bon déroulement de la prochaine élection", a-t-il déclaré vendredi au cours d'une conférence de presse.
L'avis de l'opposition reste marqué par la réserve qu'elle porte déjà sur la mise en place d'une commission électorale nationale indépendante, dans les prochains jours. Pour le FNDU, cette commission doit être paritaire et la désignation de ses membres doit être effectuée en toute transparence. L'opposition soupçonne le pouvoir d'opter pour une logique unilatérale en vue de "faire main basse sur les prochaines élections".
Les observateurs s'attendent à voir se multiplier dans les prochains mois les activités de l'opposition en vue tracer les principales lignes d'une entente stratégique sur les voies et moyens à mettre en place pour faire face à cette étape décisive de la vie politique du pays.
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