Dernière mise à jour à 11h38 le 12/05
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Une jeune Soudanaise de 19 ans a été condamnée à mort pour avoir mortellement poignardé l'homme qu'elle avait été forcée d'épouser et qui, selon elle, l'a violée tandis que ses proches la retenaient.
Le cas de Noura Hussein a mis en lumière les problèmes du mariage forcé et du viol conjugal au Soudan, où l'âge légal du mariage n'est que de 10 ans et où le viol conjugal est légal. Les partisans de la jeune femme ont rempli la salle d'audience à Omdurman, et débordaient même dans la salle située à l'extérieur pendant que le juge annonçait la peine de mort. La famille de son mari a refusé l'option de la gracier et a rejeté la compensation financière, demandant qu'elle soit exécutée à la place.
L'équipe de défense de Noura Hussein dispose à présent de 15 jours pour faire appel. « Elle est toujours en état de choc après sa condamnation aujourd'hui », a déclaré le Dr Adil Mohamed Al-Imam, l'un de ses avocats, à CNN. Maître Al-Imam a fait don de ses services après que l'avocat d'origine de la jeune femme se soit retiré de l'affaire. Il a ajouté qu'elle avait été abandonnée non seulement par la loi, mais aussi par sa famille. Les détails déchirants de son cas ont mis le feu aux médias sociaux et sur WhatsApp au Soudan. Et ces derniers jours, il a également attiré l'attention internationale avec les hashtags #JusticeforNoura et #SaveNoura. Des milliers de personnes ont aussi partagé une pétition sur change.org.
Forcée de se marier à 15 ans, Nora Hussein s'était enfuie de chez elle et s'était réfugiée chez sa tante pendant trois ans. Elle a ensuite été trompée par son père, qui l'a incitée à revenir avant de la livrer à la famille de son mari. Après qu'elle ait refusé de consommer le mariage, les parents de son mari l'ont retenue pendant qu'il la violait. « Son frère et deux cousins ont essayé de la raisonner, quand elle a refusé, elle a été giflée et bloquée dans la pièce, l'un lui tenant la tête et la poitrine, les autres les jambes », a déclaré Adil Mohamed Al-Imam à CNN. Le lendemain, son mari a essayé de la violer à nouveau, et elle l'a poignardé à mort. Quand elle est allée chercher du soutien auprès de ses parents, ils l'ont emmenée à la police.
Selon Ahmed Elzobier, chercheur d'Amnesty International au Soudan, c'est la première fois qu'une affaire de cette nature attire une telle attention. « Le viol conjugal est fréquent au Soudan et les gens n'en parlent pas », a-t-il dit. Mais le cas de Noura Hussein a changé cela, a-t-il souligné. Nahid Gabralla, directrice de la SEEMA, une organisation non gouvernementale travaillant avec les victimes et les survivantes de violences basées sur le sexe dans la capitale Khartoum, était également parmi la foule de défenseurs. La SEEMA a fait campagne en faveur de la jeune femme. « Dans mon travail, j'ai vu d'autres cas comme celui-ci : les souffrances des femmes soudanaises se produisent tout le temps », a-t-elle déclaré. « Mais le cas de Noura est différent, elle a défendu ses droits », a-t-elle insisté.
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