Dernière mise à jour à 09h04 le 10/07
Les électeurs camerounais se rendront aux urnes le 7 octobre pour élire leur futur président pour les sept prochaines années lors d'un scrutin pour lequel plusieurs déclarations de candidature avaient déjà été enregistrées, mais sans celle du chef de l'Etat sortant, Paul Biya, qui n'a pas encore dévoilé ses intentions en dépit des multiples appels à la candidature de ses partisans.
"Les électeurs sont convoqués le dimanche 7 octobre 2018 à l'effet de procéder à l'élection du président de la République", indique un décret présidentiel lu lundi par la radio d'Etat camerounaise (CRTV).
"Les bureaux de vote seront ouverts à huit heures et fermés à dix-huit heures", soit un total de dix heures de vote, la durée prescrite par le code électoral, poursuit le texte.
Au Cameroun, la responsabilité de convoquer le corps électoral et de fixer la date de la tenue du scrutin présidentiel incombe au chef de l'Etat. C'est le cas aussi des élections sénatoriales, législatives ou encore municipales. Ce calendrier électoral est communiqué à l'opinion publique 90 jours au maximum avant le jour du vote.
Les électeurs s'étaient rendus aux urnes pour élire leur président la dernière fois en octobre 2011. Ce scrutin avait été remporté comme les précédents par le chef de l'Etat actuel, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, selon les résultats officiels.
En dépit de son âge, presque 86 ans, et sa longévité au pouvoir, de multiples appels à la candidature sont lancés en sa faveur depuis plusieurs mois par ses partisans, notamment les militants de son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Mais le chef de l'Etat, lui, n'a toujours pas dévoilé ses intentions.
De nombreuses déclarations de candidature ont déjà pourtant été enregistrées depuis 2016 de la part de personnalités aux profils variés. C'est le cas de l'ex-bâtonnier de l'ordre des avocats Akere Muna, ancien président du Conseil économique et social de l'Union africaine (UA).
L'organisation et la gestion des élections sont confiées à Elections Cameroon (ELECAM), l'organe électoral présidé par un conseil électoral ayant à sa tête un ex-gouverneur de région, en la personne d'Enow Abrams Egbe.
Pour la première fois, après les élections sénatoriales tenues en mars, les résultats du scrutin présidentiel seront vérifiés et proclamés par le Conseil constitutionnel, mis en service avec la nomination de ses premiers membres par un décret du chef de l'Etat en février.
Cette tâche était assurée auparavant par la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays.
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