Dernière mise à jour à 13h07 le 23/07
Le gouvernement nigérien a annoncé samedi que dix membres du groupe terroriste Boko Haram ont été tués par l'armée nigérienne dont des positions dans la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, ont été visée par plusieurs attaques perpétrées dans la nuit de jeudi à vendredi par la secte djihadiste.
De même, un militaire a perdu la vie et deux autres ont été blessés au cours des combats à Baroua, proche de la frontière entre le Niger et le Nigeria, précise un communiqué du ministère de la Défense, ajoutant que les opérations de ratissage engagées par les militaires se poursuivent dans la zone.
Les attaques qui se sont produites entre jeudi 23h00 heure locale et vendredi 05h30 heure locale, ont visé de manière simultanée trois positions des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes, précise la même source.
Depuis plus de trois ans, plusieurs localités de la région de Diffa, notamment celles proches de la frontière avec le Nigeria, subissent des attaques à répétition de Boko Haram, à partir de ses positions nigérianes. Ces attaques ont fait des centaines de victimes civiles et militaires nigériens et des milliers de déplacés du Niger et du Nigeria.
Après une relative accalmie retrouvée grâce aux opérations de grande envergure menées depuis plus d'un an par une force multinationale mixte, une recrudescence des attaques sous diverses formes de la secte terroriste dans la zone a été observée ces derniers temps.
La dernière attaque des terroristes a eu lieu le 1er juillet dernier, au cours de laquelle dix soldats nigériens ont été tués et quatre autres portés disparus à Bilabrim dans le département de N'guigmi, aussi dans la région de Diffa.