Des employés africains font leurs débuts sur un train à grande vitesse chinois

Offrir des boissons, accueillir les passagers, s'exercer à s'asseoir correctement... le 17 juillet matin, quatre employés –hommes et femmes- des équipages de la Société des chemins de fer du Kenya sont arrivés sur la base de formation pour le transport de voyageurs de Wuhan pour y suivre une formation en compétences de service.

Dans un simulateur de train, des formateurs leur ont enseigné séparement les fonctions de chef de train dans un train rapide UEM et dans un modèle de train « classique », les normes professionnelles des conducteurs, le flux de travail et l'étiquette de service. Pendant ce temps, les apprenants kenyans pratiquaient chaque mouvement, chaque phrase et posaient, de temps à autre, des questions à leurs formateurs.

C'est le 31 mai de l'année dernière que le chemin de fer Nairobi-Mombasa, construit par la société chinoise China Railway Construction, a été officiellement ouvert à la circulation au Kenya. Cette section se trouve dans le segment initial d'un réseau ferroviaire plus vaste couvrant l'Afrique de l'est et relie la capitale kényane Nairobi et Mombasa, le plus grand port d'Afrique de l'Est, sur une longueur totale de 480 km. De la construction à l'exploitation et à la gestion, cette ligne suit entièrement des normes chinoises, et elle est devenue un moteur pour la promotion du développement économique local, comme le montre d'ailleurs, depuis un peu plus d'un an, son taux d'occupation moyen des sièges de plus de 95%.

C'est pourquoi, afin de mieux répondre à l'expérience de voyage des passagers locaux, la Compagnie des chemins de fer du Kenya a envoyé quatre membres de ses équipages en Chine en visite de découverte et d'étude. Ce stage d'étude et de formation au centre de Wuhan a duré deux jours et, le 16 juillet, les équipages de train kenyans ont fait une apparition sur le train à grande vitesse G555, aux côtés de leurs homologues chinois.