Dernière mise à jour à 09h51 le 15/08
Le Soudan du Sud a exprimé mardi un optimisme prudent sur le fait que l'accord de paix signé récemment à Khartoum, capitale du Soudan, pour mettre fin à plus de quatre années de conflit tiendrait malgré les doutes de la communauté internationale.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mawien Makol, a déclaré à Xinhua que l'accord du 5 août signé à Khartoum par les parties en conflit était largement accepté par les signataires contrairement à l'accord de paix passé en 2015, qui était voué à l'échec du fait de ses failles et de ses problèmes évidents.
"C'est un accord de paix développé au niveau national et issu du peuple (...) Une initiative de paix d'origine nationale est toujours bien mieux acceptée et les gens la respecteront de plus en plus", a affirmé M. Makol à Juba.
Ces propos interviennent après ceux publiés la semaine dernière par la troïka regroupant les États-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège, qui qualifiaient cet accord de paix de ni réaliste ni viable à long terme, appelant les dirigeants sud-soudanais à se comporter différemment et à faire preuve d'engagement envers la paix et la bonne gouvernance, évoquant les échecs du passé.
M. Makol a révélé que le nouvel accord de paix signé par le président Salva Kiir, par Riek Machar, le dirigeant du principal groupe rebelle, et par d'autres groupes d'opposition, était le fruit des préférences et des considérations pratiques des participants et qu'il connaîtrait un sort différent de l'accord de 2015 car toutes les parties prenantes sont convaincues du besoin urgent de faire la paix.
Les Sud-Soudanais ont beaucoup souffert, a-t-il dit, ajoutant qu'il était nécessaire de garantir la paix et d'obtenir l'engagement de toutes les parties impliquées.
M. Makol a également révélé que les parties avaient besoin d'un soutien de la communauté internationale pour s'assurer que la paix revienne dans ce pays, le plus jeune du monde.
Il a également remercié les pays de la région, réunis dans le cadre de l'Autorité intergouvernementale de développement (IGAD), pour être restés au côté du Soudan du Sud dans des moments difficiles et avoir aidé à négocier l'accord de paix car la paix au Soudan du Sud est bonne pour la sécurité et la stabilité régionales.
Le Soudan du Sud est plongé dans la guerre civile depuis la fin 2013, et ce conflit a entraîné l'une des crises de réfugiés les plus graves au monde en termes de rapidité de progression.
Un accord de paix conclu en 2015 a volé en éclats lorsque les parties en conflit ont repris les combats dans la capitale en juillet 2016, contraignant le chef rebelle Riek Machar à fuir en exil.
Selon les estimations de l'ONU, près de 4 millions de Sud-Soudanais ont été déplacés à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
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