Dernière mise à jour à 08h23 le 28/09
L'engagement du Maroc à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030 nécessite un investissement global de l'ordre de 50 milliards de dollars américains, dont 24 milliards sont conditionnés par un appui international, a rapporté jeudi la presse marocaine citant la secrétaire d'État chargée du développement durable, Nezha El Ouafi.
La responsable marocaine a fait savoir que "malgré sa faible responsabilité dans le problème du changement climatique, le Maroc a élaboré sa contribution nationale déterminée (NDC), avec la conviction que les ambitions mondiales pour s'attaquer au phénomène du changement climatique appellent à un engagement conséquent de toutes les parties tant en matière d'atténuation, d'adaptation que de moyens de sa mise en œuvre, d'approches de coopération et de transparence".
A cette occasion, elle a souligné que l'augmentation du niveau d'ambition interpelle des questions à plusieurs niveaux. Au niveau politique et sur le plan international, la communauté internationale a adopté, en 2015 lors de la COP 21, l'accord de Paris sur le climat visant à maintenir l'augmentation de la température en dessous de l'objectif de 2°C et a fait de la COP 22 à Marrakech et la COP 23 à Bonn des COP de l'action en matière de lutte contre le changement climatique, et ce, en mobilisant aussi bien les acteurs étatiques que non étatiques, a-t-elle rappelé.
Le Maroc a adopté plusieurs mesures structurantes et complémentaires, pour engager le pays sur la voie d'un nouveau modèle de développement. Ces mesures ont concerné plusieurs chantiers, notamment le cadre législatif et réglementaire, et aussi le cadre économique à travers la mise en place des fondamentaux d'une économie verte et inclusive au Maroc d'ici à 2030.
La secrétaire d'Etat a par ailleurs fait savoir que le Maroc, de par sa position géographique, son climat, et son littoral qui s'étend sur 3 500 km, sera fortement affecté par les impacts négatifs du changement climatique et présente une vulnérabilité de plus en plus croissante. Cette vulnérabilité est accentuée par différents facteurs dont la structure du tissu économique et la situation géographique, alors que plusieurs secteurs seront impactés, notamment les ressources en eau et l'agriculture.
Pour faire face à cette situation, le Maroc a entrepris des réformes et des chantiers structurants visant aussi bien l'atténuation que l'adaptation aux effets pervers du changement climatique telles que la mise en œuvre d'une stratégie nationale énergétique qui vise notamment à promouvoir les énergies renouvelables et à augmenter leur contribution dans la production électrique pour atteindre 52% d'ici à 2030.
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