Dernière mise à jour à 08h12 le 12/10
Le Burundi s'engage à juguler la pratique illégale de l'ophtalmologie, a annoncé jeudi à Bujumbura Dr Joecyline Nsanzerugeze, assistante du ministre burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.
Mme Nsanzerugeze procédait à l'ouverture du 1er congrès d'ophtalmologie au Burundi organisé à l'occasion de la Journée Mondiale de la Vue, sous le thème "Soins des yeux partout".
Selon elle, l'ophtalmologie au Burundi est confrontée à des problèmes sérieux. L'augmentation de la demande de la part de la population "a attiré des gens véreux à se lancer dans ce domaine", surtout dans les centres urbains, et beaucoup de personnes s'adonnent à la pratique illégale de l'ophtalmologie, a-t-elle déclaré.
Le ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida saisit cette occasion pour appeler les diverses autorités à être solidaires dans le combat engagé pour "juguler ce fléau", a indiqué Mme Nsanzerugeze.
Au Burundi, la majorité des aveugles l'est par des maladies évitables ou traitables, a-t-elle dit, expliquant que la cécité évitable peut être traitée ou prévenue par des méthodes connues et à un coût abordable.
Depuis 2010, a-t-elle ajouté, la mise en œuvre du plan national de lutte contre la cécité a contribué à la réduction des handicaps, des incapacités et de la malvoyance par des activités de types promotionnels, préventifs et curatifs.