Dernière mise à jour à 08h37 le 17/10
Une grève de trois jours des taxis et des cars, déclenchée ce mardi par la Fédération nationale des associations de conducteurs et de transporteurs de la Guinée-Bissau, a totalement paralysé le trafic routier dans la capitale bissau-guinéenne, a constaté un correspondant de Xinhua.
Les services publics et le secteur privé ne fonctionnent pas pleinement en raison du manque de moyens de transport en commun, a indiqué Mamoudou Diallo, professeur dans une école de Bissau.
La grève a été déclenchée pour exiger du gouvernement notamment la réduction des contrôles policiers dans les rues, des taxes et la réhabilitation des routes du pays et l'application d'un nouveau tarif des transports tenant compte du prix du carburant.
Le mouvement touche non seulement le réseau interurbain de la capitale, mais aussi les liaisons de transport public vers la sous-région, à savoir le Sénégal, la Gambie et la Guinée.
Face à cette paralysie totale, des appels ont été lancés pour l'ouverture de négociations en vue d'alléger la souffrance de la population qui est obligée de se déplacer à pieds sur de longues distances, étant donnée que la grève est observée dans toutes les régions du pays.
La Fédération nationale des associations de conducteurs et de transporteurs a annoncé qu'elle va soumettre vendredi prochain un autre préavis de grève de cinq jours si le gouvernement ne satisfait pas ses revendications.