Dernière mise à jour à 09h08 le 10/08
Le Premier ministre bissau-guinéen Aristides Gomes a évoqué ce jeudi l'éventualité d'un report des législatives prévues en novembre.
Il a admis cette possibilité en réponse à des parlementaires sur des questions de gouvernance, notamment sur l'inscription des électeurs sur les listes électorales.
Pour le chef du gouvernement, le retard dans l'arrivée du matériel d'enregistrement des électeurs pourrait retarder la tenue des élections législatives. Il a suggéré comme solution la flexibilité des positions des partis politiques, notamment en ce qui concerne le mode d'inscription des électeurs.
M. Gomes a rejeté les critiques de certains hommes politiques qui accusent l'exécutif de violer les délais électoraux prévus par la loi.
Avant l'intervention du Premier ministre, le président de l'Assemblée nationale, Cipriano Cassama, a affirmé qu'il partageait les préoccupations liées au début de l'inscription des électeurs.
Pour sa part, le député Certorio Biote, chef du groupe parlementaire du Parti de la rénovation sociale (opposition), a demandé au gouvernement de respecter les règles juridiques du processus d'inscription des électeurs.
De son côté, le Collectif des partis démocratiques a demandé au gouvernement de présenter le travail accompli pour la tenue éventuelle des élections législatives.
Ces législatives constituent une base essentielle des accords de sortie de trois ans de crise en Guinée-Bissau.