Dernière mise à jour à 16h38 le 01/11
L'envoyé des Nations Unies pour la Libye, Ghassan Salamé, a averti mercredi que l'ONU sanctionnera tous ceux qui empêcheront la mise en œuvre des nouveaux accords de sécurité à Tripoli.
M. Salamé s'exprimait à l'issue d'une réunion dans la capitale libyenne avec le Premier ministre libyen soutenu par l'ONU, Fayez Sarraj, et la Commission des dispositions de sécurité (SAC).
M. Salamé "a félicité le SAC pour ses réalisations, appelé le gouvernement d'union nationale à une application rapide (des accords), promis le soutien de l'ONU et de la communauté internationale, menacé de sanctions les obstructeurs", a indiqué la Mission d'appui des Nations Unies dans un communiqué.
Elle a ajouté que la ville de Tripoli, "qui abrite un tiers de la population nationale, doit être protégée par des forces régulières".
M. Sarraj a récemment approuvé ces nouvelles dispositions de sécurité pour la capitale, qui prévoient la création de forces conjointes composées de policiers et de soldats chargées d'assurer la sécurité en ville, notamment dans sa partie sud.
Tripoli avait été le théâtre en août dernier de plusieurs semaines de violences entre les forces alliées au gouvernement et des milices. En vertu d'un récent accord de cessez-le-feu, ces dernières doivent quitter les zones de conflit sous la supervision de médiateurs tribaux.