Dernière mise à jour à 10h28 le 18/11
Samedi, la Chambre des représentants (parlement) établie à l'est de la Libye a annoncé que l'Envoyé spécial de l'ONU pour la Libye ne s'oppose pas à ce que le Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale établi à Tripoli soit remplacé.
Lors de la récente conférence internationale sur la crise libyenne qui s'est tenue à Palerme, en Italie, le président du parlement libyen, Agila Saleh, et l'Envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, ont eu une conversation en marge de la réunion.
Selon le conseiller médias du président, M. Salamé ne s'est pas opposé à une possible décision conjointe, du parlement et du Haut Conseil de l'État, visant à ce que le Conseil présidentiel soit remplacé.
Le Conseil présidentiel a été désigné sur la base de l'accord politique parrainé par l'ONU et signé ultérieurement, en 2015, par les parties libyennes, afin de mettre un terme à la crise politique du pays.
Cependant, le pays demeure politiquement divisé entre les autorités de l'est et de l'ouest qui, l'une et l'autre, revendiquent la légitimité.
En octobre, le parlement et le Haut Conseil de l'État ont annoncé s'être mis d'accord pour former un nouveau Conseil présidentiel composé d'un président et de deux adjoints, et remplacer le conseil actuel, composé d'un président et de huit adjoints.
En dépit de l'insécurité et du chaos qui règnent au sein du pays, la Libye tente de réaliser une transition démocratique depuis la chute du régime de l'ancien leader, Mouammar Kadhafi, en 2011.