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La propagation de la nécrose létale du maïs a été contenue en Afrique de l'Est, selon les scientifiques

Xinhua | 08.03.2019 08h51

Des scientifiques appartenant à une organisation internationale de recherche sur le maïs ont déclaré jeudi que la propagation de la nécrose létale du maïs (NLM), une maladie qui ravage les exploitations agricoles d'Afrique de l'Est depuis 2011, a été endiguée.

Boddupalli Prasanna, directeur du Programme mondial pour le maïs au sein du Centre international pour l'amélioration du maïs et du blé, a indiqué que la NLM était sous contrôle dans la région, mais n'avait pas pour autant été éradiquée.

"Nous avons réussi à contenir la propagation de la maladie dans la région, mais nous continuons à surveiller ses mouvements", a déclaré M. Prasanna lors d'un congrès panafricain sur les semences à Mombasa, une ville côtière du Kenya.

Il a attribué ce succès aux efforts de collaboration déployés par les gouvernements, les agriculteurs et les instituts de recherche de la région.

Une étude menée fin 2018 en Afrique australe et orientale révèle que la NLM n'était pas présente au Malawi, au Mozambique, au Zimbabwe et en Zambie, a souligné M. Prasanna.

L'incidence de la maladie est en train de chuter au Kenya, mais la NLM continue à se propager à d'autres régions en Ouganda, a-t-il ajouté.

M. Prasanna a appelé les gouvernements et les divers partenaires concernés à renforcer leur travail de sensibilisation en Afrique de l'Ouest et du Nord.

La maladie "évolue si vite qu'il est difficile de prédire où elle apparaîtra la prochaine fois, d'où la nécessité de mieux sensibiliser les agriculteurs", a-t-il expliqué.

M. Prasanna a déclaré qu'un ensemble de nouvelles mesures devaient être prises pour tenir la maladie à distance des fermes, notamment en ne cultivant temporairement que des légumes, afin de suspendre la culture de maïs pendant au moins deux mois.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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