Dernière mise à jour à 09h43 le 04/04
Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, qui a condamné "avec la plus grande fermeté" les récents conflits intercommunaitaires survenus dans le nord et le centre-est du pays, a promis mercredi que des enquêtes seront ouvertes.
"Une enquête sera diligentée sur les circonstances de ces événements, afin que les coupables subissent la rigueur de la loi", a assuré M. Kaboré dans un communiqué, ajoutant que "des instructions fermes ont été données aux Forces de défense et de sécurité pour qu'elles renforcent la sécurité des populations desdites localités".
Au moins huit personnes ont été tuées et quatre autres blessées dans un conflit de chefferie traditionnelle dans le village de Zoaga à la frontière malienne, alors plusieurs personnes dont des peuls ont été tuées à Arbinda dans le nord du pays dans des représailles.
Le président burkinabè présente aux familles des victimes ses sincères condoléances et appelle les populations de ces localités, et du Burkina Faso en général, au calme et à la retenue, et à se départir de toute tentative de justice sommaire.
"En ces moments difficiles où la cohésion sociale est diversement mise à rude épreuve, le président du Faso en appelle au renforcement de la culture de la tolérance, de la paix et du dialogue entre fils et filles du Burkina Faso", souligne le communiqué.