Dernière mise à jour à 09h33 le 19/04
Suite à l'enlèvement de deux médecins cubains, la semaine dernière, dans la ville-frontière de Mandera, au nord-est du pays, la police kenyane a pris les mesures de sécurité nécessaires, a déclaré jeudi un cadre supérieur de la police.
L'inspecteur général de la police, Hilary Mutyambai, a également dit qu'il n'y a pas de raisons de s'inquiéter après l'alerte donnée mercredi d'un attentat terroriste imminent à l'aéroport international Jomo Kenyatta.
"Je veux donner l'assurance au pays qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Toutes les mesures de sécurité nécessaires ont été prises", a dit M. Mutyambai aux journalistes, à Nairobi.
Mercredi, l'aéroport international Jomo Kenyatta a été temporairement fermé suite à une alerte à la bombe dans un des avions de Kenya Airways qui devait s'envoler pour l'Afrique du Sud.
La police a dit qu'un passager qui a été arrêté a mentionné le mot "bombe" lors d'une altercation, ce qui a semé la panique parmi les passagers alors que l'avion roulait sur la piste avant de prendre son envol.
Cependant, la police a déclaré que le pays est sûr et que les organismes de sécurité, par l'intermédiaire du système central de gestion de la sécurité, surveillent et gèrent la sécurité de façon appropriée.
Le chef de la police a fait ces remarques après que l'Autorité des aéroports kényans (KAA) a reçu des renseignements selon lesquels le groupe terroriste des shebab prévoyait d'attaquer des aéroports pendant les vacances de printemps.
Les renseignements transmis ont indiqué que le groupe terroriste avait chargé quatre assaillants de livrer des engins explosifs improvisés à quatre de leurs complices dans le comté de Garissa, au nord-est du Kenya.
"Passés en contrebande, les engins explosifs improvisés étaient de petite taille, sphériques et magnétiques et devaient être fixés à des véhicules. Les mesures mises en place incluent le contrôle des personnes et des véhicules à l'aide de détecteurs de traces d'explosifs lorsque ces dispositifs sont disponibles, des chiens entraînés à détecter des explosifs lorsqu'ils sont disponibles, des fouilles aléatoires et des patrouilles renforcées dans les lieux publics", a expliqué la KAA.
L'alerte, qui a déjà été partagée avec différents services responsables de la sécurité, précise que les explosifs pourraient être dissimulés dans d'autres grandes villes ou lieux très fréquentés.