Dernière mise à jour à 09h09 le 28/04
Des officiels africains présents à Beijing pour le 2e Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale (FCR), qui s'est ouvert jeudi pour trois jours, ont salué les progrès et les contributions apportées par l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) ces six dernières années.
"C'est une initiative qui devient mondiale et globale jour après jour. Aujourd'hui, il y a 125 pays qui ont adhéré (à l'ICR) et je suis sûr que dans quelque temps, le monde entier sera membre de cette initiative", a déclaré jeudi le ministre djiboutien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, dans une interview à Xinhua.
"C'est une initiative de rapprochement entre les peuples, de partage de la prospérité (...) Djibouti est un pays qui a adhéré à l'ICR et qui entretient des relations très particulières avec la Chine, et nous allons poursuivre ces relations stratégiques, car nous sommes à la croisée des continents asiatique et africain (...) à un endroit très stratégique", a souligné M. Youssouf.
Pour Emmanuel Mba Allo, conseiller spécial du président gabonais Ali Bongo, il s'agit d'une "grande initiative" qui fait "profiter à tout le monde, notamment les pays africains, surtout concernant la construction des infrastructures et surtout les infrastructures portuaires".
"Les importations et les exportations africaines passent par la mer, donc vraiment l'Afrique a besoin des ports pour commercer avec la Chine et avec les autres pays du monde, c'est pourquoi l'Initiative la Ceinture et la Route est une initiative très importante pour l'Afrique", a-t-il expliqué.
Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Congo-Brazzaville, Léon-Juste Ibombo, s'est dit "très honoré" de participer à ce deuxième forum.
La Chine "est un partenaire stratégique de la République du Congo, surtout dans le secteur des télécommunications et du numérique. Depuis des années, nos deux pays ont oeuvré ensemble pour arrimer le Congo à la société moderne de l'information et de la communication", a-t-il fait savoir à Xinhua.
"Nous avons bâti ensemble le 'backbone' national en fibre optique qui couvre la quasi-totalité de notre territoire national. Notre collaboration se poursuit dans le cadre de l'intégration régionale, avec la construction des réseaux très haut débit en liaison avec nos pays limitrophes", a précisé M. Ibombo.
"En réaffirmant notre conviction dans la communauté de destin pour l'humanité, nous voudrions réfuter toutes les allégations portées contre l'ICR qui reste, surtout pour nos pays en développement, une véritable source d'espoir. Autrement comment concevoir le développement auquel nos différents pays aspirent sans infrastructures et comment obtenir ces infrastructures sans financement?", s'est demandé le ministre congolais.
Selon un rapport publié lundi par le service de promotion de l'ICR, cette initiative chinoise a connu des progrès solides depuis 2013, atteignant ses objectifs principaux tels que la coordination des politiques, la connectivité des infrastructures, le commerce sans entrave, l'intégration financière et des liens plus étroits entre les peuples.