Dernière mise à jour à 09h13 le 29/04
Les derniers développements de la situation sécuritaire en Libye, à la lumière de la persistance des affrontements armés, ont été au centre d'un entretien, ce dimanche à Tunis, entre le ministre tunisien de l'Intérieur, Hichem Fourati, et son homologue du gouvernement d'union nationale de la Libye reconnu par la communauté internationale, Fathi Bachagha.
Le ministre libyen a informé son homologue tunisien des dernières évolutions de la situation sécuritaire dans son pays, a-t-on appris auprès du ministère tunisien de l'Intérieur,
Le ministre tunisien, M. Fourati, a réitéré la position de la Tunisie qui défend farouchement un cessez-le-feu immédiat dans le respect total de de la souveraineté et l'intérêt suprême de la Libye, indique le ministère tunisien de l'Intérieur.
M. Fourati a insisté sur le fait que la préservation du processus politique en est la voie unique pour résoudre la crise en Libye, soulignant que la Tunisie était disponible à appuyer les efforts des Nations-unies en la matière, dans l'objectif d'aboutir à une solution politique globale basée sur le consensus entre les différentes rivaux, de manière à assurer la sécurité, la stabilité et la souveraineté de la Libye.
Depuis le 4 avril écoulé, une large opération militaire fut lancée par le commandant en chef de l'armée basée dans l'est de la Libye, Khalifa Haftar, visant à s'emparer de la capitale libyenne, Tripoli.
Bien qu'elle n'ait pas encore fait de progrès tangible sur le terrain, cette campagne militaire a provoqué un grand souci de l'ONU et de son Conseil de sécurité, en raison de ses répercussions potentielles sur la stabilité dans la région et des menaces à la vie des civils.
A Tripoli, 272 personnes ont trouvé la mort dans les combats, 1 282 autres ont été blessées, et plus de 30 000 personnes ont été déplacées, a annoncé sur Twitter mercredi dernier l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).