Dernière mise à jour à 10h14 le 05/05
Après deux jours de suspension sur tout le territoire du pays, paralysant l'activité quotidienne dans plusieurs artères à Tunis comme en province, les transporteurs de carburants ont été avertis contre la poursuite de leur grève en dehors de sa durée légale, a-t-on appris ce samedi auprès de la Fédération générale du transport.
Relevant de la puissante centrale syndicale tunisienne (l'Union générale tunisienne du Travail, UGTT), la Fédération "a appelé tous les transporteurs de carburants à reprendre service", a souligné Moncef Ben Romdhane, secrétaire général de la Fédération.
"Tout contrevenant devra assumer ses responsabilités", a-t-il mis en garde en énonçant les grandes lignes de l'accord, signé depuis jeudi écoulé.
En effet, ledit accord a été conclu entre gouvernement, UGTT et UTICA (Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat) n'a pas empêché les transporteurs de carburant de poursuivre leur grève provoquant un chaos et une flagrante panique au niveau des stations de service à travers le pays mais particulièrement dans la capitale, a pu constater Xinhua durant les dernières 48 heures.
D'après Ben Romdhane, l'accord signé "serait une base pour lancer de nouvelles négociations entre les parties intervenantes pour améliorer la situation financière des transporteurs de carburant".
Le porte-parole des transporteurs de carburant, Naoufel Aouni, a déclaré samedi dans la matinée lors d'une brève déclaration que "l'accord signé le 2 mai entre l'ensemble des parties concernées stipule des majorations salariales au profit des transporteurs de carburant au titre des années 2018 et 2019".