Ouverture du Forum international de l'ICR et des Nouvelles pratiques de la coopération sino-africaine au Caire

Le Forum international de l'Initiative "la Ceinture et la Route" (ICR) et des Nouvelles pratiques de la coopération sino-africaine a débuté dimanche au Caire, la capitale égyptienne.

Cet événement de deux jours se tient sous les auspices de l'Alliance des études africaines "la Ceinture et la Route" et l'Université Ain Shams du Caire, et est organisé par l'Institut chinois d'études africaines de l'Université des études étrangères du Guangdong et le Centre de recherche sur l'Initiative "la Ceinture et la Route" de l'Université Ain Shams.

Au cours du forum, près de 80 responsables gouvernementaux, entrepreneurs, experts, universitaires et chercheurs du Nigeria, du Kenya, de la Chine et de l'Égypte discuteront de la promotion industrielle sino-africaine, des relations entre l'économie égyptienne et la coopération sino-africaine et la coopération sino-égyptienne dans le cadre de l'ICR, ainsi que de l'industrialisation, du développement de la formation professionnelle dans les pays africains et du nouveau chemin de la coopération dans la construction de "la Ceinture et la Route".

Proposée par la Chine en 2013, l'Initiative "la Ceinture et la Route" fait référence à la Ceinture économique de la Route de la Soie et à la Route de la Soie maritime du 21e siècle, qui vise à créer un réseau commercial et d'infrastructures reliant l'Asie à l'Europe, à l'Afrique et au-delà le long des anciennes routes commerciales de la Route de la Soie.

S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, Han Bing, ministre-conseiller des Affaires économiques à l'Ambassade de Chine au Caire, a déclaré que la clé des réalisations de l'ICR est de se conformer à la tendance de la paix et du développement et d'adhérer au principe de croissance partagée par la discussion et la collaboration.

Dans le contexte actuel d'anti-mondialisation et de montée du protectionnisme, l'Initiative "la Ceinture et la Route" s'est fermement exprimée contre l'unilatéralisme et le protectionnisme, a-t-il souligné, ajoutant que ces six dernières années, la coopération dans le cadre de l'ICR a été fructueuse, le volume total des échanges de marchandises entre la Chine et les pays participant à l'ICR ayant dépassé les 5 000 milliards de dollars.

Selon M. Han, le volume des échanges bilatéraux et la qualité des échanges bilatéraux se sont améliorés. En 2018, le volume total des échanges a dépassé 13,8 milliards de dollars, un record. Les exportations de l'Égypte vers la Chine ont considérablement augmenté, et les produits agricoles tels que les oranges et les raisins frais ont continué à entrer sur le marché chinois.

Il a également souligné que la coopération financière entre les deux pays avait continué à progresser, notant aussi que le nombre de touristes chinois en Égypte a atteint 400 000 en 2018, soit une augmentation de plus de 30%, et saluant le rôle important de l'Égypte en tant que présidente de l'Union africaine en 2019 dans la promotion de la coopération sino-africaine dans le cadre de l'ICR.

"Nous pensons que, avec l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange africaine cette année, les perspectives de coopération économique et commerciale sino-africaine seront encore plus larges", a-t-il conclu.

De son côté, le président de l'Université Ain Shams, Abdel Wahab Ezzat, a annoncé que son université, ainsi que d'autres universités engagées dans la coopération sino-égyptienne et sino-africaine, préparait des études sur les relations bilatérales et les domaines de coopération entre les deux pays.

Il a ajouté que le Centre de recherche pour l'Initiative "la Ceinture et la Route" de son université mène des études économiques, commerciales et techniques dans le cadre de projets et d'une coopération entre l'Égypte et la Chine.

Fondée en octobre 2018, l'Alliance des études africaines "la Ceinture et la Route" a été créée pour mettre en œuvre les conclusions du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) tenu à Beijing en septembre 2018.

Rassemblant des chercheurs professionnels et des instituts d'études africaines du monde entier, l'Alliance a pour vocation de servir de plate-forme de communication interdisciplinaire et transfrontalière pour partager des ressources, explorer des connaissances, diffuser des technologies, améliorer la compréhension et promouvoir les applications.

L'Alliance compte à ce jour 34 membres, dont 16 provenant de pays africains, 16 Chinois et 2 Européens.