Dernière mise à jour à 08h58 le 17/06
Les "gilets jaunes" ont à nouveau manifesté samedi en France contre la politique du gouvernement, malgré une baisse constante de la mobilisation depuis plusieurs semaines.
Ce 31e samedi consécutif de protestation a été émaillé d'incidents à Paris et à Toulouse, désignée pour l'occasion "capitale nationale" de la mobilisation.
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, seulement 7.000 personnes ont manifesté dans le pays, dont 950 à Paris, contre 10.300 manifestants, dont 1.100 dans la capitale, la semaine dernière.
II s'agit de la plus faible mobilisation enregistrée par les "gilets jaunes" depuis le début de ce mouvement, qui avait rassemblé 287.000 personnes en France lors de sa première journée de mobilisation le 17 novembre dernier.
Cette baisse constante de la mobilisation au fil des semaines n'entame pas la détermination d'une poignée de "gilets jaunes" qui continue d'occuper les rues, avec les mêmes revendications fiscales et sociales.
A Paris, le défilé est parti de la place de la Bastille pour rejoindre la place du Maréchal-Juin. Des heurts ont éclaté en fin de cortège. Les manifestants ont répliqué en jetant des projectiles aux forces de l'ordre qui ont dispersé la manifestation à coup de grenades et de gaz lacrymogènes.
L'acte 31 a également rassemblé plusieurs personnes en province, notamment à Toulouse, désignée pour l'occasion "capitale nationale" de la mobilisation par les "gilets jaunes". Le défilé toulousain, qui a mobilisé près d'un millier de "gilets jaunes", a également été émaillé d'incidents.
Les échauffourées, sur fond de jets de projectiles et de gaz lacrymogène entre manifestants et forces de l'ordre, ont eu lieu dès le début de la manifestation, selon les médias locaux. La police a fait état de 17 interpellations liées à des "violences exercées par les manifestants et à des infractions diverses". Selon le quotidien régional La Dépêche, la mobilisation toulousaine a fait deux blessés légers parmi les manifestants.
Ce 31e samedi de mobilisation des "gilets jaunes" intervient trois jours après le lancement officiel de l'acte 2 du quinquennat - avec la déclaration de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe - une réponse aux doléances issues du Grand débat national censé résoudre la crise sociale incarnée par les "gilets jaunes".
M. Philippe a ainsi annoncé plusieurs mesures relatives aux doléances écologiques, sociales et fiscales qu'ont exigé les Français au sortir de ce débat national. Il s'agit entre autres de l'adoption "avant l'été" de projets de loi sur la mobilité et l'énergie-climat, de la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim avant la fin 2020 ou encore de la réduction de la part du nucléaire à 50% d'ici 2035.
Sur le plan fiscal, une baisse des impôts de 27 milliards d'euros, soit 350 euros en moyenne par foyer pour la première tranche (12 millions de foyers) et la suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales pour 80% des "Français les plus modestes".
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