Dernière mise à jour à 13h28 le 02/08
L'Alliance pour la liberté et le changement du Soudan a annoncé jeudi qu'elle était tombée d'accord avec le Conseil militaire de transition (CMT) au pouvoir sur les aspects fondamentaux de la déclaration constitutionnelle appelée à guider la période de transition.
"Il existe des convergences de points de vue entre l'Alliance et le CMT au sujet du document constitutionnel", a déclaré Sati' Al-Haj, l'un des dirigeants de l'Alliance pour la liberté et le changement, lors d'une conférence de presse donnée jeudi à Khartoum.
"Nous nous sommes entendus sur les points essentiels du document constitutionnel qui seront discutés jeudi soir", a-t-il indiqué.
M. Al-Haj a également expliqué que les deux partis s'étaient mis d'accord sur la création d'un conseil de souveraineté, d'un conseil des ministres et des pouvoirs, et d'un conseil législatif.
Il a ajouté que les deux parties avaient en outre réussi à surmonter leurs différends concernant l'immunité absolue des membres du conseil de souveraineté. "Il a été convenu qu'il n'y aurait pas d'immunité absolue, mais seulement une immunité procédurale", a-t-il indiqué.
Le document constitutionnel en question vise entre autres à définir les pouvoirs du conseil de souveraineté et du Premier ministre pendant la période de transition.
Le 17 juillet, le CMT et l'opposition ont signé une déclaration politique commune définissant les structures politiques de la période de transition au Soudan.
Cette déclaration prévoit notamment la création d'un conseil de souveraineté mixte composé de onze membres - cinq civils, cinq représentants de l'armée et un civil choisi par consultations mutuelles - et d'un conseil des ministres.