Dernière mise à jour à 10h18 le 05/09
Le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) à travers son porte-parole a vivement condamné mercredi la persistance des affrontements déclenchés depuis dimanche dernier dans la ville centrafricaine de Birao (extrême nord-ouest).
Dans un communiqué radiotélévisé mercredi soir, le ministre centrafricain de la Communication et des médias, Ange-Maxime Kazagui, également porte-parole du gouvernement, a condamné la persistance des affrontements et le refus des protagonistes de revenir à la raison, causant des morts, des blessés, des déplacés internes, et des destructions continuelle de biens.
M. Kazagui a directement signifié aux protagonistes qu'ils se mettent en position d'être arrêtés et remis à la justice, sans compter les sanctions prévues par l'Accord de paix du 6 février dernier ils sont signataires auxquelles ils s'exposent.
Dimanche dernier à Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga, des éléments du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) se sont attaqués à ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), occasionnant ainsi un affrontement à l'arme lourde et automatiques.
Des personnes ont été tuées durant les conflits dont le bilan est difficile à établir pour l'heure. D'après le préfet intérimaire de la Vakaga, Zakaria Ramadan, les conflits ont causé des conséquences humanitaires très dramatiques: pas d'accès à l'eau, aux soins de santé, pas de toilette et pas d'abris pour les femmes et les enfants, etc.
Le MLCJ et le FPRS étaient pourtant parmi des signataires de l'Accord de paix de Bangui du 6 février dernier qui prévoit un cessez-le-feu immédiat dans toute l'étendue du territoire.