Dernière mise à jour à 13h08 le 16/09
Le chef de l'Etat algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, a convoqué dimanche soir le corps électoral pour l'élection présidentielle qui se tiendra le 12 décembre prochain.
En guise de garantie pour le bon déroulement des élections, M. Bensalah a indiqué avoir procédé aux signatures de la loi organique relative à l'Autorité nationale indépendante des élections et de la loi organique relative au régime électoral. "Ces deux textes ont introduit des changements capitaux et inédits, qui ont touché à l'essence même de la doctrine suivie jusque-là dans notre pays en matière d'élections", a-t-il expliqué.
En proie à une instabilité politique qui dure depuis février dernier, l'Algérie vit au rythme des manifestations hebdomadaires durant lesquelles des milliers de citoyens, à travers le territoire national, expriment entre autres leur refus à tenir des élections tant les résidus de l'ancien système sont en place.
Le 2 avril dernier, l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression de la rue, avait annoncé sa démission et annulé la présidentielle initialement prévue pour le 18 avril.
Moins d'une semaine plus tard, le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, a été désigné, selon la Constitution algérienne, chef de l'Etat par intérim. Ce dernier a appelé à l'organisation d'une élection présidentielle dans un délai de trois mois, laquelle a encore une fois été annulée pour défaut de candidats.