L'initiative "la Ceinture et la Route" de la Chine pourrait aider l'Afrique à réaliser son agenda de transformation, selon un responsable kényan

L'initiative "la Ceinture et la Route" lancée par la Chine pourrait jouer un rôle majeur en aidant l'Afrique à réaliser son agenda de transformation économique, a déclaré jeudi un responsable kényan.

Michael Chege, président du Conseil d'administration national du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD/MAEP), a déclaré à Xinhua à Nairobi qu'il existait de nombreux points de convergence entre le plan économique Agenda 2063 de l'Union africaine et l'initiative chinoise.

"L'initiative 'la Ceinture et la Route' peut jouer un rôle considérable en aidant l'Afrique à combler son déficit en infrastructures", a affirmé M. Chege lors de la conférence sur les relations sino-africaines organisée par l'Université de Nairobi.

L'événement de deux jours avait pour thème "Des engagements sino-africains aux engagements afro-chinois au 21e siècle : problèmes interdisciplinaires émergents et lacunes en matière de recherche".

M. Chege a indiqué que des recherches ont révélé que près de 25% de l'ensemble des infrastructures mises en place en Afrique au cours des 18 dernières années avaient été financées par le gouvernement chinois, la contribution des gouvernements africains étant estimée à 40%.

Il a également observé que le déficit d'infrastructures en Afrique dépassait 10 000 milliards de shillings (100 milliards de dollars) par an et que l'initiative "la Ceinture et la Route" pouvait contribuer à réduire ce déficit.

Selon M. Chege, qui est également conférencier à l'Université de Nairobi, la Chine offre des expériences essentielles à de nombreux pays en développement dans le domaine de la croissance rapide du développement économique.

"La Chine a pu réaliser une forte croissance économique en induisant un taux d'épargne élevé tant au niveau des ménages que du gouvernement, ce qui a permis aux fonds d'avoir un ratio d'investissement/produit intérieur brut (PIB) élevé", a-t-il noté.